Esquisse d'un JDR clavier

Au Sud Ouest de TYGLAHAR, se trouve la ville côtière de Mernst.

Le soir est tombé sur le port, et les derniers matelots et soldats s'abritent du mauvais temps dans les tavernes.
La plus rustique de la ville, communément appelée "Au gnome vert" est pleine à craquée de mécréants, voleurs et contrebandiers.

Un groupe hétéroclite assis sur la table la plus espacée du comptoir attire tous les regards.

L'ambiance est sombre et sordide a l'arrière du bar. La fumée des cigares et autres cigarettes empeste les lieux.

Pourtant, malgré le bruit occasionné à son habitude par les clients de cette taverne lugubre,le bruit se fais moindre depuis environs 10 minutes, c'est le temps qui c'est écouler depuis l'arrivée des 3 hommes vêtus de longues capuches. Ils se sont installés sans bruit à la table la plus éloignée du bar.Ces étrangers attirent la curiosité malsaine des personnes hantant cet endroit.
L'un des hommes, assis au milieu, lève le bras en direction du tavernier, signe lui faisant comprendre qu'il veut commander.
En bon gérant de l'établissement, il s'approche des 3 individus et s'exprime d'une voie forte mais tremblotante:

-...que..qu'est ce que je vous sert?

Le quidam assis à la gauche de celui qui levait le bras, se tenant nonchalamment posé sur sa chaise plus qu'assis d'ailleurs, les jambes tendues sur le côté, une seule fesse en appui et à moitié effondré sur la table, toise le tenancier avec suffisance et indifférence mêlées. Lorsque ce dernier arrive à la table, il lève ostensiblement le menton pour le fixer avec d'avantage de rudesse encore.

-"Un jus de pomme, l'ancien", bougonne-t-il d'une voix rauque et éraillée sans doute par quelque récente colère. "Prenez ce qui vous chante, vous autres", poursuit-il à l'adresse de ses deux compagnons. "Je me sens en veine de générosité aujourd'hui."

Le Dernier compagnon réagit par un grognement qui laissa échapper un "Ta générosité te perdras!".

-"Une bière avant qu'il ne change d'avis tavernier." dit-il en changeant de place sa dague qui le démangeait sur son flanc droit.

L'homme qui avait levé la main enlève sa cape, qui, d'ailleurs est très propre et soignée, il la plie d'un geste ordonné et méthodique puis la pose sur le dos que sa chaise. Il laisse alors paraître une belle chevelure noire sur ces épaules. Ses cheveux long, coiffés et tenus ensemble par un élastique de couleur bleu nuit, lui donne un air efféminé et mondain qui n'est guère adapté à ce lieux. Il dit d'une voie clair et douce a son compagnon affalé sur son siège:

-Cela est bien la première fois depuis que nous parcourons ces terre de désolation et de dépravation qu'il t'arrive d'avoir une attitude courtoise en ma compagnie très cher.

Puis il tourne de manière soigné sa tête et fixe le tavernier qui commence a s'impatienter

-Ce sera un cocktail de jus de muse a la liqueur sauvage pour moi.

Le maître des lieux laisse paraître une grimace d'étonnement et s'en va au comptoir.

-"Tu aurais pu lui épargner tes boissons à rallonge", buffle le désinvolte en recalant sa fesse sur la chaise. "Tu te crois toujours au pays de ces Elfes délicats qui sirotent leurs verres au lieu de les boire tout bonnement, mais dans ces contrées ennuyeuses, on ne badinne pas avec des sirops subtils, on prend de la bière ou de l'eau ou du lait et on se dégraisse le gosier."

Le rodeur ayant repositionné sa dague s'esclaffe:

-"Assez Yordaël, de toute façon il apprendra bien vite les us de cette contrée.
Dans 1 mois même sa propre mère ne le reconnaîtra plus!"

Il reprit:
-"J'ai bien peur que nous ne puissions rester ici plus de temps qu'il ne nous sera nécessaire pour nous reposer;
Qu'en pensez-vous?"

Avant que l'un des deux compagnons ne puissent répondre, une serveuse déposa avec fracas le plateau supportant les boissons sur la table, et s'en retourna vite derrière le comptoir.

l'elf sursauta de çà chaise ,effrayer par l'attitude barbare du tavernier.

-"maudit humain..."murmura t'il d'un voie basse."tous des être inférieur....et toi Deoner,n'espère pas que je devienne aussi répugnant que toi et Yordaël ! "

il prit son verre et regarda avec dégoût la couleur du breuvage qui coulait le long .Avec courage,il bue une gorgée de ce "cocktail" et écarta directement le verre de ces levres ,répugner par le goût et l'odeur.

Il leva les yeux au ciel et s'exclamât:
-"Je me demande encore ce que je fais au coté d'un ivrogne qui ne sait même plus uriner correctement après avoir avaler l'équivalent de son poids en alcool immonde et odorant,ainsi qu'un elf impure,croiser avec une humaine répugnante .
Vous devriez etre heureux que je daigne vous adresser la parole"

-"Hola ho!", grogne l'affalé à l'attention de son voisin. "Retiens tes menstruations, veux-tu?"

Et tandis qu'il approche son gobelet de ses lèvres, il détourne la tête pour jeter un coup d'oeil sur le reste de la clientèle, ce qui lui inspire une nouvelle poésie.

-"Je ne sais pas vous, mais je n'ai guère envie d'embarquer sur ces raffiots, là, au port... Des coquilles de noix flottent sans doute d'avantage."

Il porte la coupe juste auprès de sa bouche entr'ouverte sans pourtant boire un seul filet du jus de fruit et observe bien sournoisement les autochtones.

-"D'ailleurs, rien ne nous dit que ces abrutis savent vraiment naviguer."

L'elf dit d'un ton souple mais ferme:-"il vrai que sur ce point nous somme d'accord .Mais nous n'avons guerre le choix.Si nous voulons traverser la mer de TYGLAHAR,nous devront obligatoirement faire confiance a ces primates."

il enchaîna:"-Comme la dit Deoner précédament,nous ne pourront nous attarder ici,pour mon plus grand bonheur qui plus est,car nous seront repérer par ces chiens de garde impériaux si nous ne traversons pas avant le lever du jour"

il bue quelque goûte car sa gorge devenait sèche a cause de toute cette fumé qui planait dans la taverne.
Il regretta amèrement sont geste.....

-"Tu veux de mon jus de pomme?", susurre Yordaël tout à fait amusé par la déconvenue gustative de son comparse. "Je n'y ai pas encore touché."

Elk regarda le verre plein qui semblait bien plus savoureux et buvable que le sien et il le prit d'un geste rapide tous en baissant la tête dans un signe de soumission et de honte
-"oui...bon....je le prend uniquement car je sais que en tant normal tu l'aurai mélangé avec n'importe quel alcool insoluble et que cela aurai été du gaspillage de souiller ce nectar offert par mère ishtar,déesse des elf."

il goûta impatiemment le verre de son compagnon et laissa transparaître un sourire de satisfaction sur le coin de ces lèvres
-"d'ailleurs,cela fais déjà bien assez longtemps que nous voyageons ensemble pour savoir que quelque chose te tracasse.Il n'est pas dans ton habitude de laisser un verre plein,même si celui ci n'est pas alcoolisé.Dit moi quelle est ce problème qui t'obscurci l'esprit l'ami"

Yordaël a un moment de gravité à la question posée. Il regarde globuleusement le vide au niveau de ses pieds. Comme si un voile pesant et opaque tombait sur lui, le privant de sa raison et ne laissant plus que son instinct éprouver toutes choses alentours.
Il se remet soudain de sa lourde torpeur. Ses yeux redeviennent vifs et clairs. Il reprend la contemplation attentive de la salle commune et de ceux qui la peuplent.

-"Ces fripouilles et ces soldats ont peur. Ils devraient se chercher querelle et ils se côtoient sans rien se dire, comme si quelque chose de plus important les préoccupait tous. Ne trouvez-vous pas cela un peu étrange?"

Yordaël recale à nouveau sa fesse sur la chaise et se penche à peine plus au dessus du rebord de la table, comme pour réduire la portée de ses prochaines paroles qu'il destinerait seulement à ses compagnons.

-"Qui plus est", ajoute-t-il en murmurant, "j'ai entendu des légendes, jadis, à propos de ce pays, qui me reviennent à mesure."

Elk,encore absorber par le plaisir que lui procure la boisson,faisant disparaître petit a petit le goût horrible laisser par sa commande,prit enfin conscience des mots chuchoter a ses longues oreilles d'elf.Il s'arrêta dans son action et posa le verre à moitié plein sur la table d'un geste lent et abattue.On aurait dit que la mort venais de frapper à ça porte.Il semblait déstabiliser par les dernières parole prononcer par Yordaël qui lui aussi avait changer de ton .
Il entreprit alors de saisir sa besace ceinturé a sont torse et la décrocha toujours avec la même lenteur sous les yeux froid des ses compagnons.Il la posa sur la table,ne se souciant même pas a son habitude de dépoussiéré la table couverte de saleté et de reste de nourriture.Il était très confue par ce mot:"légende".

Il finit par sortir de son sac,un vieux livre brun,écaillé et jauni par le temps, qu'il ouvrit avec le silence le plus complet.

la,un soupir de désespoir sortit de ça petite bouche crispé.

au bout de quelque seconde de recherche où la tension paraissait à son comble, il immobilisa son doigt sur une page vers le milieu du livre.

Il commença à lire un paragraphe de cette ouvrage mystérieux tandis que ses compagnons se laissèrent absorber par la mélancolie et la tension qui entourai Elk.

A ce moment là, il regarda son compagnon de gauche et dit d'une voie beaucoup moins sereine et mondaine qu'a son accoutumé:
-"Étant un descendant du peuple d'Istar, nous autre elf blanc avons reçu un enseignement très poussé sur la magie et les légendes. Au fil du temps,il s'est avérer que beaucoup de légende seraient........fondé."

Un frisson vint caresser l'échine d'Elk lui glaçant littéralement le sang et lui remémorent des souvenir douloureux.

-"Il est dit que dans la ville côtière de Mernst, un sort particulier attendait ceux qui voulait braver les eaux de la mer.On raconte que......"

A l'instant précis ou il allait terminer ça phrase,il se tue immédiatement. Il avait senti grâce a ses oreille ultra sensible que toute les personnes du bar avait arrêter de discuter et de boire. Il jeta un regard profond au milieu de la foule qui avait le regard bridé sur leur table.

Il fit un signe de la tête a Yordaël......

Yordaël acquiesce lentement en fermant les paupières.

-"Nous ferions peut-être bien de nous hâter pour quitter cet endroit", souffle-t-il avec une pointe d'anxiété. "Et plutôt par le continent. C'est bien là ce que tu suggérais à l'instant, n'est-ce pas, Deoner?"

-"En effet. J'ai déjà eu le temps de louer les services de contrebandiers qui pourront nous faire sortir du port discrètement. Malheureusement nous devrons leur faire confiance alors que leur honnêtetée m'a l'air douteuse...
Restons sur nos gardes."

Se dirigeant vers le comptoir, il sort sa bourse de sous sa cape, et paye le tavernier lorsqu'une main se pose violemment sur son épaule droite!

Par rèflexe Deoner se retourne vivemment et se retrouve nez à nez en face d'un grand matelot aux épaules carrés et à l'haleine empèstant l'eau de vie.

Celui-ci aboya dans un patois local:

-"Etrangé, tu a l'air louche, donne moi ta bourse et je te laisse partir, ou tu aura affaire à moi !"

Son autre bras avait aggripé le col de Deoner et le tenait fermement, si bien que sa capuche tomba et révèla le visage d'un homme aux traits fins et aux oreilles caractéristiques d'un demi-elfe.

Deoner c'était levé et s'était diriger vers le bar afin de régler leur dette,qui d'ailleurs aurai du être assurer par Yordaël mais les trois ami n'ont guère le temps de penser a des détailles aussi futile....

Un homme,grand, avec des épaules très large et une musculature assez imposante,interpella Deoner qui était de dos .Il était vêtu de façon grotesque et primitive,comme la plus part des hôtes de cette salle pensait Elk.

Il n' eurent point de difficulté pour entendre la conversation du barbare qui demandai à Deoner de lui remettre a bourse contre quoi il esquiverai des ennuis.

Elk venait de finir de revetir ca cape au moment ou le matelot saisisa Deoner par le col.Apres avoir accroché ça besace sous ca cape,Elk s'empressa de se faufiler a travers les individu,trop absorber par la réponse que l'étranger allait donner au matelot qui ,s'en doute, ne correspondrait pas ses attentes et tournerai au bain de sang.Mais pour qui........


L'elf arriva dans le dos du matelot et lui tapota délicatement l'épaule....sans réponse.Il renouvela l'opération une nouvel fois.
L'homme se retourna vivement et fixa d'un air arrogant et méfiant l'elf blanc qui lui ,souriait courtoiment.Il laisse apparaître un visage buriner par le temps et par les ravage de l'alcool.Décorer de cicatrice signe de ça ferveur pour les combat et autre débauche physique.

Elk dit d'un ton aimable et chaleureux:"je vous demande pardon de m'intégrer dans votre conversation,mais il en va de mon devoir de prendre la défense de mon ami ici présent."
"Nous ne somme que de simple voyageur qui traversons le pays.Nous n'avons aucune ressource à part cette maigre bourse que vous essayer de subtiliser pour vos besoin,J'ai bien peur de renoncer à votre demande monsieur le matelot."

L'homme irrité rétorqua:"Que me me veux tu maudit elf ?Si tu cherche la mort ,tu a frapper à la bonne porte furoncle purulent !!!"

"Quel rustre,quel manque de délicatesse !!! De toute façon il ne fallait pas s'attendre a mieux de la part de personne qui passe leur temps a boire,jouer,parier et injurier."répondît Elk,d'un ton énerver.

Il se tourna vers Yordaël et dit:"Mais fais donc quelque chose toi!!!"

Yordaël vient justement de se lever avec une soudaine énergie physique et s'approche avec colère du tumulte. Les talons de ses bottes de cuir montantes, toutes grenat, claquent sur le parquet à la mesure de ses pas furieux, comme danse en cette même mesure son étroite cape de velours rouge. Ce fesant, il remonte les manches de sa chemise de lin écru, découvrant par là-même des bras velus et épais. Car s'il n'est pas trop grand, il peut au moins se targuer d'être trappu et à peu près solide.

Il s'avance donc avec rage vers le lieu de la rixe naissante, toisant d'un oeil mauvais l'imposant matelot qui ose si effrontément chercher querelle à ses compagnons. Sans doute le gaillard se réjouit-il de se retrouver face à un concurrent de plus large stature; toujours est-il qu'il gratifie l'arrivée de Yordaël par ce qui doit être coutume d'appeler un sourire, mais que certains nomment plus lucidement "le dévoilement d'une rangée de chicots jaunis par les beuveries continues".

Ainsi, Yordaël s'immobilise, dans un arrêt impeccable et sans déséquilibre, auprès des trois hommes engagés dans la tourmente. Son regard fou darde droit sur les yeux de l'impressionnant marin. Il lui fait tout bonnement face, crispant ses poings et contractant les muscles de ses épaules, prêt au combat qui s'annonce. Le barbare, ennivré par l'expectative de la bagarre plus que par le vin qu'il à dû récemment absorber, bande à son tour les muscles de ses énormes bras, comme pour faire démonstration de sa détermination à tordre quelque cou ou à briser quelques os bien choisis. Dans la tension, son visage se déforme d'ailleurs épouvantablement.

Toutefois, sans se laisser intimider, Yordaël ouvre les lèvres pour lâcher une poignée de mots bien sentis avant l'affrontement innévitable.

-"Imbécile que tu es...", gronde-t-il de sa voix grave et abîmée.

Le titan alcoolique efface son sourire relatif pour le transformer en un rictus haineux. L'autre continue sans y prêter attention.

-"...J'avais pourtant bien dit..."

Il entrecoupe sa phrase de souffles tempétueux, comme s'il parvenait avec peine à retenir des gestes impulsifs et bestiaux, ce qui provoque chez le marin ivrogne un état tout à fait similaire.

-"Et je n'apprécie guère qu'on ne m'écoute pas...", poursuit-il en écumant de bave sous l'effet de la fureur montante, "... que... c'est... moi... qui... offre cette tournée!"

C'est alors que, dans un mouvement rapide et innatendu, Yordaël pivote vers Deoner pour lui décrocher une formidable gauche bien placée dans le creu de la mâchoire, laissant le colosse derrière lui dans une attitude de surprise telle que sa propre mâchoire inférieure pourrait toute seule se détacher.

Deoner sous le coup de la surprise ne fit rien pour arrêter ce formidable coup porté à sa machoire, et encaisse le coup qui lui fait perdre conscience pendant une bonne seconde durant laquelle il se retient de tomber au comptoir plus par crispation des muscles que par réel vouloir...

Il comprit alors qu'il avait malencontrueusement offensé sont compagnon en payant l'addition alors que celui-ci avait offert la tournée !
Trouvant la réaction de Yordaël exagérée alors qu'il voulait seulement partir au plus vite de cette auberge et donc avait oublié l'intention de son ami, Deoner jure dans son dialecte natal que personne ici ne comprend et répond avec quelques difficultées:

-"Enffoiré je vfais avoir un nouvfeau hématome sur mon beau vfisage" dit-il ironiquement, car son visage était tout sauf beau ...

-"Tu connais la definiffion du mot "dialogue" pluffôff que de t'énervfer comme un beuf !!!?"

-"Si ffu tiens ffant que fa à payer l'addiffion ffu me dois 15 glors de cuivfre !!"

Le reste de la clientèle se tient silencieux dans cette étrange atmosphère aux retournements de situation aussi brusques que surprenants. Le matron lui aussi se garde bien d'intervenir et demeure derrière son comptoir à trembler d'inquiétude pour l'état de son mobilier comme pour celui de son propre dentier. On entendrait une mouche voler s'il y en avait une. Et il devrait bien naturellement s'en trouver là, mais qui n'osent sans doute pas se révéler tant la tension est grande et imprévisible.
Yordaël se tourne maintenant vers le colosse imbibé de diverses vinasses, affichant un sourire de contentement aux lèvres et remuant légèrement la tête de satisfaction.

-"Ah! Que ne ferait-on pas pour se faire respecter, n'est-ce pas?", fait-il en donnant une tappe amicale sur un bras du barbare encore tout esbrouffit.

La brute n'étant pas certaine de comprendre tout ce qui vient de se passer, le jeune homme continue d'un ton bien chantant et léger, le visage enluminé par une joie simple.

-"Et que ne ferait-on pas pour revendiquer nos identités si durement bafouées et méprisées par les autres."

Le gaillard ne saisissant toujours pas et offrant une mine de se demander si ce qu'il est en train de vivre est réel ou pas, Yordaël en profite pour parler encore un peu.

-"Je m'en vais rosser dehors celui-ci!", dit-il en se tournant à présent vers Deoner avec un air fâché. "Et tâcher de lui enseigner les manières de la courtoisie. Car on ne doit pas désobéïr à quelqu'un qui veut vous dérober votre bourse!"

Ces propos jettant encore plus de confusion dans l'assemblée, et surtout dans l'esprit du matelot ivrogne, Yordaël poursuit inlassablement.

-"Quant à toi, Elk, aide-le donc à marcher jusqu'à la sortie... et apprête-toi aussi à recevoir la pointe de ma botte là où je pense et où tu penses également, ainsi que tout le monde ici... Car on se doit de laisser tranquille un homme qui se trouve en pleine affaire à dérober la bourse d'autrui!"

Ces paroles achevées, la foule éprouvant un sentiment général de difficulté à comprendre ce qui advient là, Yordaël pivote vers l'issue de la pièce et s'y dirige d'un pas ferme en maugréant à voix basse.

-"Je vous attends là-dehors!", indique-t-il avec sévérité en parvenant à la lourde porte de chêne bardée de fer. "Et encore plus gare à vous si vous ne vous hâtez pas!... Non mais!..."

Sur quoi il ouvre vivement le battant, franchit le seuil et sort, laissant là les hôtes dans la plus profonde perplexité.